Willy Melodia

Willy Melodia

Traduit de l’italien par Fanchita Gonzalez Batlle
  • Date de parution : 4 février 2010
  • 14 x 21 cm - 544 pages
  • ISBN : 9782867465345
  • 23,35 €

Nuovaiocche ? C’est ainsi que les Siciliens qui débarquent dans les années 20 prénomment New York, ville de bruit, de voitures et d’argent. Rien de commun avec l’île natale. Rien, sauf la Mafia. Celle-ci est toujours là, qui règle les vies et les morts. Willy Melodia, pianiste à l’oreille absolue, égrène les airs à la mode, du jazz à Frank Sinatra, et pendant vingt ans se laisse porter par les «amis». Assis devant son piano, il assiste aux faits et gestes de Lucky Luciano, son protecteur en chef, de Vito Genovese, de Frank Costello. Sans parler de Ben Siegel, ce truand juif un peu fêlé qui rêve de tuer Hitler. Un rêve que Willy Melodia ne partage pas, indifférent aux événements du monde. Lui, derrière son paravent de notes, passe d’une femme à l’autre et attend que les amis décident. D’élire Roosevelt comme président. De soutenir Mussolini. De lâcher Mussolini. D’aider au débarquement en Sicile. Tout cela pour faire tourner le business. Willy et son piano accompagnent la marche de l’histoire, en lui tournant le dos.

À propos

«Alfio Caruso mène de main de maître et avec un talent de conteur indiscutable cet ample et foisonnant roman à la construction classique.» Le Monde des livres
«Un récit âpre, réaliste et touchant d’un looser hédoniste…» Le Figaro Magazine
«Un excellent roman de gangsters, digne héritier des films de Leone, Coppola ou De Palma.» L’amateur de cigares
«Willy Melodia est le héros attachant de ce roman épique et foisonnant dans les coulisses de la Mafia.» Livres-Hebdo
«Le cocktail italien tient toutes ses promesses. On en sort, songeur, avec un réjouissant tournis.» Evene

«De la Sicile pauvre des années 20 à l’Amérique de la Cosa Nostra, vue côté coulisse par un jeune pianiste sicilien passionné de jazz et protégé par ses fortes amitiés mafieuses. Une vraie documentation exempte de cliché mais pas d’humour où tout sonne juste, de l’histoire foisonnante du crime organisé et des enjeux politiques aux notes endiablées.» Catherine Oliva, Fnac La Défense
«Caruso a visiblement du coffre, la mélodie de son écriture sonne juste, nous ne tirerons donc pas sur le pianiste!» Librairie Millepages
«Les 550 pages de ce roman se lisent avec délectation, tant le style d’Alfio Caruso est agréable. Un roman qu’on lit avec un plaisir absolu, c’est absolument remarquable!» Arts et Livres, Le Plan de Grasse

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