
Cinquante ans, un cap difficile à passer, et particulièrement pour le professeur Sacerdoti, écrivain et universitaire de renom, qui subit, pour avoir cité en cours une phrase misogyne de Flaubert, une accusation d’antiféminisme. Sa désinvolture affichée ne fait qu’aggraver son cas. Honni par des influenceuses et des centaines de followers, rayé du monde universitaire, il choisit de se retirer dans un isolement dédaigneux. Célibataire et sans enfant, la solitude ne lui a jamais fait peur. Mais le hasard vient le débusquer car, de façon inattendue, on lui assigne le rôle de tuteur d’un lointain petit cousin désormais orphelin. Le parallèle avec sa propre vie s’impose. N’a-t-il pas lui aussi connu le même destin lorsque sa mère est morte en tombant d’un balcon et son père, soupçonné de l’avoir poussée, a été emprisonné ? Apprivoiser le petit garçon s’avère difficile, mais peu à peu l’enfant finit par s’attacher à son tuteur et Sacerdoti prend goût à son nouveau rôle. Hélas un héritage mal venu fait du garçon la proie de parents avides qui réclament son retour à Londres auprès d’eux.
Alessandro Piperno, né en 1972, vit à Rome et enseigne la littérature française à l’université. En 2005, Avec les pires intentions, son premier roman, est d’emblée un succès. Sans se départir d’une féroce ironie, il écrit Persécution, premier volet d’un diptyque brillantissime, prix du meilleur livre étranger 2011 en France. Inséparables, le second volet, remporte le prix Strega en 2012 en Italie. Paraîtront ensuite Là où l’histoire se termine et La Faute.
À propos
«Les lecteurs qui ne connaissent pas encore Piperno ont de la chance. Ils vont découvrir un maître, un virtuose du sarcasme, de l’ironie et de l’autodérision : l’une de nos meilleures plumes européennes.» Le Monde des Livres
«Intelligent, drôle, émouvant» Le Figaro littéraire
«Le duo Sacerdoti/Piperno alterne le peigne fin et la dent (très)dure pour dépeindre l’époque, le rapport entre les âges et les genres, ou encore l’intraitable besoin de culture.» Lire Magazine littéraire
«Des qualités assez proustiennes : finesse psychologique et sociologique, élégance du style et de l’humour, sens aigu de la satire. (…) Un roman très réussi.» DNA
«Savoureux» L’Opinion