Tribulations d’un précaire

Tribulations d’un précaire

traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Fanchita Gonzalez Batlle
  • Date de parution : 30 août 2007
  • 14 x 21 cm - 190 pages
  • ISBN : 9782867464546
  • 16,00 €

Tribulations d’un précaire est un récit écrit à la première personne. Avec un regard acéré et décalé sur le monde du travail, l’auteur relate avec un humour noir et décapant les petits boulots qu’il a été amené à exercer aux États-Unis pour survivre, après un passage dans l’armée et un diplôme de lettres. Aucune des compétences acquises ne lui servira jamais… Ni pour transporter câbles et cafés lors du tournage d’un film underground, découper des poissons dans un supermarché de luxe, remplir des cuves de fuel ou conduire un camion de déménagement… Ni pour les travaux de forçat en Alaska aux côtés de travailleurs immigrés.

À propos

Extrait

«Au cours des dix dernières années, j’ai eu quarante-deux emplois dans six États différents. J’en ai laissé tomber trente, on m’a viré de neuf, quant aux trois autres, ç’a été un peu confus. C’est parfois difficile de dire exactement ce qui s’est passé, vous savez seulement qu’il vaut mieux ne pas vous représenter le lendemain.
Sans m’en rendre compte, je suis devenu un travailleur itinérant, une version moderne du Tom Joad des Raisins de la colère. À deux différences près. Si vous demandiez à Tom Joad de quoi il vivait, il vous répondait : “Je suis ouvrier agricole”. Moi, je n’en sais rien. L’autre différence, c’est que Tom Joad n’avait pas fichu 40 000 dollars en l’air pour obtenir une licence de lettres.»

«Drôle, juste, très bien traduit, Tribulations d’un précaire est l’un de ces livres auquel on souhaite un large succès et que l’on s’empresse d’offrir à ses amis.»  Le Monde
«Levison fait tilt à chaque page. Il est un enragé de la narration, un de ces conteurs qui emballent le public, parce qu’il est sans haine et d’une clairvoyance furibonde.» Télérama
«Ici la verve caustique, critique, de ce Jack Kerouac de la Mcjob génération du XXe siècle triomphe de l’horreur ordinaire.» Les Inrockuptibles
«Si la critique de l’Amérique est impitoyable, Iain Levison n’en raconte pas moins ses déboires d’une manière irrésistible.» La vie

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